A l’école Sint-Lukas, durabilité et dialogue font la paire » Bubble

A l’école Sint-Lukas, durabilité et dialogue font la paire

72477600_1381263562027875_2244956930055340032_n

Détails du projet

Qu’il s’agisse de partager des recettes végétariennes ou de créer le design de leurs canettes, les élèves de Sint-Lukas Kunsthumaniora sont de véritables moteurs au sein de leur école. Ils souhaitent dépasser les actions ponctuelles et transformer leur écoles en profondeur. Souhait entendu et soutenu par leurs professeurs. Ensemble, en partant de ce que l’école a déjà accompli, élèves et enseignants vont construire une école plus durable.  Découvrez l’interview des deux enseignantes les plus impliquées dans la dynamique environnementale de leur établissement. 

Un duo unique

Pour cette interview, nous nous sommes entretenus avec Anja et Els. Anja est professeur d’anglais en troisième année à Sint-Lukas Kunsthumaniora. Els est rattachée à la Brede School Noord. Ensemble, elles soutiennent les initiatives en matière d’environnement et de développement durable dans leur école. Anja est un point de contact à l’école pour les élèves et les collègues et Els s’occupe de la mise en réseau avec les organisations du voisinage. Leur enthousiasme est également contagieux pour les autres collègues de l’école qui les soutiennent volontiers dans leurs activités.

Quelles activités organisez-vous autour du développement durable à l’école ?

Anja : Nous avons commencé par une demande des élèves en organisant  un échange de vêtements. Par le passé, nous avons également fabriqué des sacs fourre-tout réutilisables et une gourde pour promouvoir l’eau du robinet. Autour de la mobilité, nous avons organisé un tapis rouge pour les élèves qui venaient à l’école à vélo ou en scooter. Nous avons participé à un atelier Litter Challenge et organisé une Semaine verte autour de l’alimentation saine, des déchets et du recyclage, ainsi qu’une #MissieMinder autour de la consommation responsable. Avec Christa, la professeure d’atelier, nous avons planté des cerisiers. Elle a également animé des ateliers sur la culture des pleurotes et le compostage avec un lombricomposteur.

Selon vous, quelles sont les clés d’une éducation au développement durable réussie dans les écoles ?

Els : Les suggestions doivent venir des élèves eux-mêmes. Il est très important de les écouter. L’école ne doit pas non plus avoir peur de se remettre en question. Pendant la période d’absentéisme climatique, certains élèves sont allés manifester tous les jeudis après-midi. Ils voulaient aussi changer les choses à l’intérieur des murs de l’école et il y avait une oreille attentive pour cela. Pendant cette période, la Semaine verte a été organisée à l’initiative des élèves. Dans notre école, les choses se font de manière très organique et spontanée. Cette flexibilité est importante.

Quelles sont les pierres d’achoppement et comment y faites-vous face ?

Anja : À cause du covid, il est devenu impossible d’organiser des activités. Nous avons alors trouvé des alternatives. Dans le cadre du projet « alimentation durable  » avec Bruxelles Environnement, nous avons été soutenus par l’asbl Zonnebloem et avons organisé un concours de recettes végétariennes. Les recettes étaient réalisées à la maison et partagées via les médias sociaux.

Els : Les recettes les plus originales basées sur des ingrédients locaux, saisonniers et issus de filières courtes ont été récompensées par un colis Good Food offert par Eiland.

Quels sont les projets et les défis pour 2023 ?

Anja : Les élèves intéressés par la durabilité à l’école veulent aller au-delà de l’organisation de journées d’action ponctuelles. Ils veulent travailler  la politique environnementale de l’école. C’est une étape intéressante. Il est également important de les tenir informés des mesures qui ont déjà été prises par le passé.

Els : Par exemple, nous avons un toit vert sur notre nouveau bâtiment, les toilettes sont alimentées par l’eau de pluie et beaucoup de choses ont déjà été faites pour améliorer la gestion environnementale de notre établissement. Nous utilisons du papier recyclé et des crayons fluorescents à la place des marqueurs. Mais il est certain que nous pouvons aller encore plus loin. Nous allons donc écouter les questions et les suggestions des élèves pour voir comment nous pouvons intégrer davantage le développement durable dans la politique de l’école.

Anja : Dans le groupe environnemental, il n’y a souvent que des élèves de troisième année. L’inconvénient est que lorsqu’ils quittent l’école, leur expertise disparaît immédiatement. Nous essayons donc d’impliquer également les élèves de première et de deuxième année. Dans le cadre du projet « héros des déchets » de Bruxelles Environnement, les deux classes de première et de deuxième année travaillent actuellement avec un coach de GoodPlanet. Pour jeter des ponts entre les différentes classes, le design de notre nouvelle gourde a été réalisé par un élève de première année … La nouvelle gourde est maintenant disponible et à la cantine, de la menthe, du concombre et du citron frais sont disponibles pour agrémenter délicieusement l’eau du robinet.

Partagez le projet sur
Partager sur facebook
Partager sur linkedin
Partager sur whatsapp
Partager sur print
Partager sur email

Trouver un autre projet

  • Par thème

  • Par niveau scolaire

  • Par commune

  • Par mot-clé