Semaine de la Transition, une quatrième édition à l’Athénée Royal Leonardo Da Vinci !
Cette année, l’Athénée Royal Da Vinci a mis en place la quatrième édition de sa Semaine de la Transition : une semaine entière d’activités, d’animations et de réflexions autour des enjeux environnementaux, portée par l’équipe éducative et par les élèves.
Une école en transition depuis plusieurs années
L’Athénée Royale Leonardo Da Vinci n’en est pas à son coup d’essai. Depuis 7 ans, l’école multiplie les projets environnementaux : potager pédagogique, magasin Oxfam, Eco-teens « les Colibris », l’établissement est même labélisé « Eco-School ».
C’est dans ce contexte que Julien, coordinateur de tous ces projets environnementaux, a eu l’idée d’une semaine thématique entièrement dédiée à la transition. La première édition durait deux jours. C’était un test, pour les aspects organisationnels mais aussi quant à l’engouement et l’enthousiasme que cela susciterait. Et ça n’a pas manqué, Julien avait estimé qu’une dizaine de collègues y montreraient de l’intérêt, ce sont en réalité 30 professeur.e.s qui ont participé. L’initiative a donc pris de l’ampleur et dure, depuis sa deuxième édition, toute une semaine.
Une semaine pour réfléchir, agir et transmettre
La Semaine de la Transition, ce sont des activités variées dans toutes les classes, portées aussi bien par les élèves que par les professeurs.
Afin de proposer des activités animées par les élèves, Julien se tourne vers les membres des « Colibris » et du magasin Oxfam, son Eco-teens bien active depuis 4 années maintenant. Cette année, c’est la thématique de l’alimentation qui était à l’honneur. Les élèves volontaires choisissent les sujets qui les interpellent, se préparent avec Julien, puis animent eux-mêmes les ateliers auprès de leurs camarades, souvent en petits groupes. « Ils sont motivés et investi et ça marche très bien auprès des plus jeunes, ce sont les jeunes par les jeunes et pour les jeunes ! » souligne Julien.
Les enseignant.e.s, pour leur part, ont le choix : intégrer une séquence environnementale à leur programme, ou inscrire leur classe aux animations des élèves. Cours de mécanique autour des moteurs thermiques vs électriques, sortie de ramassage de déchets en éducation physique, étude de l’effet de serre en sciences. Chaque discipline trouve sa façon d’aborder la transition et les questions environnementales !
Une mobilisation croissante, un impact bien réel
Avec plus de 40 professeurs impliqués cette année, la mobilisation dépasse désormais les 50 %. « C’est un beau succès », se réjouit Julien. Cette adhésion croissante des enseignants est un élément essentiel à la réussite du projet et à sa reconduction.
L’un des objectifs du projet est clair : que pratiquement toutes les classe aient au moins un moment dans la semaine pour parler d’environnement. Et ce qui est certain, c’est que les animations ne laissent personne indifférent. Elles suscitent du moins la réflexion.
Si mesurer l’impact concret sur les élèves reste complexe, des pistes émergent : pourquoi ne pas créer des questionnaires sur le ressenti des élèves avant/après. Des données statistiques que les professeurs de math seraient ravis d’analyser pendant leurs cours !
Une dynamique durable, soutenue par toute l’école
Cette semaine s’inscrit dans une dynamique pérenne soutenue par la direction. Outre la dimension environnementale, ce type de projet répond aux besoins de redynamiser l’école. Dans un contexte parfois difficile sur le plan de l’accrochage scolaire, ces projets créent du sens, mettent en valeur l’école et permettent d’avoir un public scolaire plus fidèle.
L’an prochain ? La préparation est déjà en cours, et les idées fusent !
« Moi mon rêve, c’est que ce soit inscrit dans le projet d’établissement afin que cela devienne une des marques de fabrique de l’école » nous confie Julien.
A vous de jouer
Pour celles et ceux qui voudraient s’inspirer de cette initiative, Julien a deux conseils simples et précieux :
- Commencez petit : Deux journées suffisent pour lancer la dynamique, tester l’adhésion et poser les bases sans épuiser les bonnes volontés. Évitez les périodes chargées comme les examens, choisissez un moment propice, et laissez le projet grandir progressivement. Plus les collègues adhèrent, plus l’élan collectif se crée. Et plus la direction perçoit le sens et voit l’impact, plus elle vous soutiendra.
- Célébrez chaque pas : Ne cherchez pas la perfection d’entrée de jeu. Mettez en lumière ce qui fonctionne, valorisez les retours positifs, et donnez envie aux autres de rejoindre l’aventure !
